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12 juin 2024

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L’impact de la formation sur la rétention des employés

Perdre un employé est une véritable déconvenue pour une entreprise, surtout lorsqu’il s’agit d’un élément de valeur. Son départ peut entraîner une baisse de productivité et altérer l’ambiance au sein de l’équipe. Pourtant, la rétention des employés demeure un défi de taille pour de nombreuses entreprises. C’est là que la formation continue intervient. Des études démontrent qu’elle peut devenir un puissant levier de fidélisation du personnel. Voici comment la formation peut contribuer à retenir les talents. Les statistiques concernant les démissions en France  Les données de la DARES révèlent une augmentation du nombre d’employés démissionnaires en France, affichant un taux de démission de plus de 22% (tous types de contrats confondus). Le phénomène de la “Grande Démission”, observé aux États-Unis, a donc gagné la France. Les départements des Ressources Humaines éprouvent des difficultés à gérer les talents et à retenir les employés. Les raisons de cette tendance demeurent obscures, mais de manière générale, les employés sont devenus plus exigeants en matière de bien-être au travail. Ils sont également plus ambitieux, aspirant à progresser et à vivre de nouvelles expériences. La crise sanitaire a également apporté d’importants changements culturels dans le monde du travail, favorisant l’essor du télétravail. Face à ces évolutions, les entreprises doivent redoubler d’efforts pour fidéliser leurs collaborateurs. Selon une étude menée par LinkedIn, la formation pourrait constituer un outil efficace pour retenir les employés, les incitant à s’investir davantage et à accroître leur productivité. Fidéliser les employés présente de nombreux avantages, notamment la réduction du risque de perte de ressources précieuses, la capacité à anticiper les besoins en nouvelles compétences et l’amélioration de l’image de l’entreprise. Comment la formation contribue-t-elle à retenir les collaborateurs ? Ainsi, en conservant une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée, une entreprise peut accroître sa productivité et sa rentabilité. La question demeure : comment la formation peut-elle contribuer à la rétention des collaborateurs ? En développant les compétences des salariés Offrir des formations à ses collaborateurs leur permet d’élargir leurs compétences et de se sentir valorisés, favorisant ainsi leur engagement. Dans un monde du travail en constante évolution, la formation continue est cruciale pour préparer les employés aux changements potentiels. Cela renforce également leur perception de soutien dans leur développement professionnel et leur offre des perspectives d’évolution au sein de l’entreprise. En améliorant leur capacité au travail La formation optimise les compétences des employés, les rendant plus qualifiés et plus à l’aise dans leur travail. Ils peuvent manipuler les outils et exploiter les ressources matérielles de manière plus efficace, ce qui accroît leur productivité. De plus, des employés bien formés sont mieux équipés pour résoudre les problèmes rapidement, ce qui renforce leur confort dans leurs fonctions et favorise leur épanouissement professionnel. En conséquence, ils sont plus enclins à rester au sein de l’entreprise. Il est donc essentiel que les formations comprennent des éléments pratiques pour une mise en œuvre immédiate des compétences acquises. En créant une sensation d’appartenance Offrir aux collaborateurs la possibilité de suivre une formation continue est les encourager à contribuer activement à l’entreprise. En acquérant de nouvelles compétences, ils se sentiront plus impliqués dans la vie de la société, renforçant ainsi leur sentiment d’appartenance à un groupe ou à une famille. Cette connexion accrue réduit leur inclination à chercher des opportunités ailleurs. En améliorant l’ambiance au travail Actuellement, il existe des formations centrées sur le bien-être au travail, axées sur le développement personnel. Elles visent notamment à renforcer la confiance en soi, l’estime de soi et la résilience au stress professionnel. Proposer à ses salariés de suivre ces formations contribue à améliorer l’ambiance au sein de l’entreprise. En favorisant le bien-être individuel de chaque employé, cela crée un environnement de travail sain et agréable, réduisant ainsi le risque de turnover.

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Dissolution de l’Assemblée Nationale : quelles conséquences pour Qualiopi et la formation professionnelle ?

Ce dimanche 9 juin 2024, le président Macron a déclaré son intention de dissoudre l’Assemblée Nationale, en réponse au vote sanction des Français lors des élections européennes, soulevant ainsi des questions sur les conséquences pour Qualiopi et la formation professionnelle. La feuille de route du Haut-Commissaire à la Formation professionnelle, Geoffroy De Vitry, semblait claire pour la fin de l’année 2024 : création d’une instance de contrôle unique pour les OPCO, multiplication des contrôles, et réduction des dotations de France Compétences, entraînant mécaniquement une baisse des financements pour la formation professionnelle. Les récentes fraudes en matière d’apprentissage, révélées par plusieurs médias, ont poussé les autorités à rouvrir un comité de pilotage « Qualiopi » axé sur la qualité, s’inspirant d’un rapport récent de l’IGAS présentant 24 recommandations pour renforcer le dispositif qualité de la formation professionnelle. Dans un marché déjà fragile, la dernière recommandation, la Recommandation 24, propose de financer l’augmentation des activités de contrôle en créant un prélèvement sur le chiffre d’affaires des prestataires d’actions de compétences. Cette démarche s’inspire d’un rapport récent de l’IGAS qui présente pas moins de 24 recommandations pour renforcer le dispositif qualité de la formation professionnelle. Une année 2024 endurcie L’année 2024 s’est révélée ardue, marquée par une intense activité réglementaire : nouvelle version du guide de lecture, obligation pour les sous-traitants CPF de se conformer à Qualiopi, et transmission annuelle du bilan des certificateurs aux autorités. Malgré ces efforts, le marché de la formation professionnelle montre des signes d’épuisement, avec des financements en déclin, des barrières accrues à l’entrée du CPF, et une stagnation voire une diminution du nombre de certifiés Qualiopi. Parallèlement, malgré ces efforts, le marché de la formation professionnelle montre des signes d’épuisement. Les financements des OPCO et FAF diminuent chaque année ; Les barrières à l’entrée du CPF sont désormais très élevées ; Le nombre de certifiés Qualiopi stagne, voire diminue, en raison d’un phénomène croissant de non-renouvellement ces dernières semaines ; La dernière digue, l’apprentissage, jusque-là bien préservé, montre des signes de faiblesse avec la suppression imminente des aides à l’embauche d’alternants et les dérives révélées par les médias chez les nouveaux entrants en CFA, où la qualité pédagogique est souvent insuffisante, malgré les garanties de Qualiopi. Un agenda législatif en suspens L’Assemblée Nationale est brutalement à l’arrêt jusqu’aux prochaines élections législatives prévues jusqu’au début juillet, laissant en suspens les travaux parlementaires concernant la Loi Travail 2 et son volet « Formation professionnelle ». Dans ce contexte incertain, de nombreux organismes s’efforcent de maintenir leurs standards en répondant aux exigences du référentiel national qualité et en préservant leur certification Qualiopi. Prédire l’évolution du marché de la formation professionnelle en France, que ce soit en termes de dynamique quantitative (nombre de nouveaux NDA, nombre de nouveaux OPAC certifiés Qualiopi) ou qualitative (baisse du chômage, dynamisme économique, nombre de créations d’entreprise), demeure une entreprise complexe. Dans ce contexte, de nombreux organismes s’efforcent de maintenir leurs standards en répondant aux exigences du référentiel national qualité et en préservant leur certification Qualiopi. Bien que perfectible, Qualiopi semble voué à perdurer. Il revient à toutes les parties prenantes de proposer des améliorations pour rendre le dispositif plus efficace, moins chronophage, et moins onéreux.

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