MyOF

Non classé

Non classé

Le portage Qualiopi est interdit

La démarche de portage Qualiopi consiste à étendre les avantages de sa certification Qualiopi à des formateurs et organismes de formation non certifiés. On utilise également l’expression “porteur de la certification Qualiopi”. Il s’agit d’un service légalement autorisé. À la fin de l’année 2022, la France a adopté une loi visant à combattre la fraude au Compte Personnel de Formation (CPF). Cette législation proscrit la sous-traitance des formations financées par le CPF à des organismes non certifiés Qualiopi. En conséquence, il est désormais interdit d’utiliser le portage Qualiopi exclusivement pour les formations CPF. Il reste envisageable de dispenser des formations professionnelles, en tirant parti des financements des OPCOs/FAFs, ainsi que d’utiliser les dispositifs de Pôle Emploi, tels que l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), pour les demandeurs d’emploi. La fin du portage qualiopi La loi de finances pour l’année 2023, adoptée à la fin de 2022, a introduit des modifications significatives au référentiel Qualiopi en ce qui concerne la sous-traitance. Jusqu’à présent, le donneur d’ordre était responsable de vérifier la conformité de son sous-traitant au référentiel Qualiopi, en particulier à travers l’indicateur 27 du Référentiel National Qualité (RNQ). Cependant, cette responsabilité a été supprimée suite à un amendement inclus dans la loi de finances. Cette suppression remet en question la pratique du “portage Qualiopi”, qui permettait aux organismes de formation certifiés de proposer leur certification à des formateurs indépendants qui ne l’étaient pas. Dorénavant, la loi de finances pour 2023 impose aux sous-traitants les mêmes critères que ceux requis pour le donneur d’ordre afin d’être enregistrés sur la plateforme Mon Compte Formation. En d’autres termes, un organisme de formation ne pourra plus faire appel à des formateurs indépendants non certifiés Qualiopi pour dispenser des formations CPF figurant dans leur catalogue. Cette disposition implique que chaque sous-traitant doit détenir sa propre certification Qualiopi pour collaborer avec un organisme de formation certifié Qualiopi. Cette mesure a été adoptée dans le but de renforcer la qualité de la formation professionnelle continue en assurant que les sous-traitants respectent le référentiel Qualiopi. Elle vise également à restreindre les abus associés à la pratique du “portage Qualiopi”, qui pouvaient entraîner une dégradation de la qualité des formations dispensées, particulièrement lorsque les formateurs indépendants ne pouvaient pas satisfaire aux exigences du référentiel. Les risques du portage qualiopi Bien que le recours à la sous-traitance soit légal dans le cadre du portage Qualiopi, certains organismes de formation ont recours à cette pratique de manière non régulée, évitant ainsi d’assumer leurs responsabilités d’organisme de formation. Cette approche peut compromettre la qualité des formations, car elle ne permet pas une vérification appropriée dans ce contexte. Le manque de transparence et de supervision dans le processus de sous-traitance peut dissimuler des pratiques trompeuses : il arrive parfois que certains organismes de « portage » externalisent leur catalogue d’activités de formation sans exercer un contrôle sur ces activités.

Non classé

Quels sont les 3 indicateurs de veille Qualiopi ? 

La démarche Qualiopi, centrée sur l’amélioration continue de la qualité des organismes de formation, repose sur trois critères de veille essentiels. Ces critères, véritables piliers de l’accréditation, déterminent la capacité d’un organisme à maintenir et à améliorer ses pratiques en matière de formation. Plongeons dans l’univers de ces trois indicateurs de veille, pour comprendre en profondeur leur signification et leur impact dans le contexte exigeant de la qualité en formation. Avant d’explorer les méthodes pour se conformer aux trois indicateurs de veille, prenons un moment pour rappeler ces derniers. Ils sont tous inclus dans le critère 6, intitulé “L’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel”. Ces indicateurs spécifiques sont les numéros 23, 24 et 25. Pourquoi fait-on  de la veille ? La veille est un outil important pour entretenir une qualité de votre organisme de formation. Elle vous permet de rester constamment à jour sur les nouveautés , tant d’un point de vue réglementaire que pédagogique.  L’absence de veille peut entraîner :  Au-delà, la veille signifie rester informé, ce qui permet à votre organisme et à tous ses employés de maintenir leur expertise technique. Comment faire une bonne veille Qualiopi :  Effectuer une veille efficace sur Qualiopi : étapes et outils. Il n’est pas nécessaire d’y consacrer plusieurs heures par jour. Trois étapes se révèlent cruciales :  Récolter les données L’objectif principal de la veille étant de s’informer. Pour cela, attribuez un temps dédié dans votre semaine pour vous informer sur les sujets pertinents. Utilisez divers outils tels que les réseaux sociaux, les newsletters, les Google Alertes, les flux RSS, les salons, les journaux, etc. Choisissez judicieusement vos sources d’information pour obtenir les informations les plus pertinentes. Par exemple, Centre Inffo est une source de veille sur les actualités liées aux organismes de formation, et Formalerte envoie chaque semaine des emails avec des informations concernant également les organismes de formation. La veille et Qualiopi ne constituent pas une tâche ardue, fastidieuse et dénuée d’intérêt. La veille représente un atout considérable pour votre organisation, que ce soit dans la conception de vos formations, l’accueil de vos clients, ou encore l’amélioration technique et technologique de votre organisme. Que ce soit pour l’obtention et le maintien de la certification Qualiopi ou simplement pour votre entreprise en général, la veille ne peut que vous être bénéfique.

Non classé

L’audit de renouvellement Qualiopi : déroulé et attendus

Vous avez achevé l’étape de l’audit de surveillance, et maintenant, l’audit de renouvellement se profile à l’horizon, suscitant de nombreuses interrogations. Vous vous demandez quand contacter le certificateur pour planifier cet audit, comment il se déroulera, quelles sont les non-conformités fréquentes, et comment vous y préparer efficacement. Qu’est-ce que l’audit de renouvellement ? L’audit de renouvellement représente le dernier volet du cycle de certification Qualiopi, succédant à l’audit initial et à l’audit de surveillance. Son objectif est d’inscrire l’organisme de formation dans un nouveau cycle de certification. Contrairement à l’audit initial marquant le début du cycle, l’audit de renouvellement permet au prestataire de maintenir sa certification, avec une durée équivalente à celle de l’audit initial. Combien de temps dure l’audit de renouvellement ? Par rapport à l’audit de surveillance, qui est plus court, l’audit de renouvellement intervient trois ans après l’audit initial, constituant une étape cruciale pour rester certifié. La durée de ces deux audits reste identique. À titre de rappel, la durée des audits Qualiopi est influencée par trois éléments : Où a lieu l’audit de renouvellement ? Depuis la fin de la crise de la COVID, les audits se déroulent obligatoirement sur place, comme stipulé dans l’arrêté du 31 mai 2023. Pour les organismes de formation sans locaux dédiés, un point de rendez-vous peut être convenu, par exemple chez le prestataire. Quels risques en cas de non-respect des délais de renouvellement ? Le non-respect des délais pour l’audit de renouvellement entraîne la nullité de la certification Qualiopi. En conséquence, les avantages liés à cette certification sont perdus, et la possibilité de solliciter des financements publics pour les formations est compromise. L’audit de renouvellement, plus complet que l’audit de surveillance, peut prendre plusieurs jours en fonction de la taille et de la complexité de l’organisme de formation, représentant ainsi un défi majeur pour réussir le renouvellement du certificat.

Non classé

CPF : une participation financière sera imposée aux salariés !

À partir de 2024, les salariés qui souhaitent suivre une formation via le compte personnel de formation (CPF) devront assumer un reste à charge. Lundi 19 février 2024, Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, a récemment dévoilé l’introduction d’une participation forfaitaire des salariés au CPF, s’inscrivant dans le cadre des économies supplémentaires envisagées par l’État pour cette année. Qu’est-ce que le CPF ? Le CPF, ou Compte Personnel de Formation, est un dispositif qui permet à chaque individu de cumuler des droits à la formation tout au long de sa carrière. Le CPF a pour objectif de favoriser le développement des compétences et l’employabilité des travailleurs. Chaque personne, dès son entrée sur le marché du travail, se voit attribuer un CPF, et les droits sont alimentés au fil du temps. Une participation de 10% minimum requise Selon les informations fournies par Bercy, les salariés seront tenus de couvrir 10% du coût des formations CPF, à l’exception des demandeurs d’emploi qui seront exemptés de ce reste à charge. Informations fournies par Bercy Pourquoi un reste à charge pour le CPF ? L’introduction du reste à charge sur le compte personnel de formation s’inscrira dans le cadre du plan d’économies d’environ 10 milliards d’euros pour l’année 2024, tel qu’annoncé par Bruno Le Maire lors d’une apparition sur TF1 le 18 février dernier. Afin d’atteindre cet objectif financier, le gouvernement envisage une révision de plusieurs politiques publiques, dont les conditions de mobilisation du CPF font partie intégrante. Selon les déclarations de Thomas Cazenave ce lundi, l’instauration d’un reste à charge obligatoire contribuera à réaliser des économies de l’ordre de 200 millions d’euros, un montant à mettre en perspective avec le coût total du dispositif, estimé à environ 2 milliards d’euros. Le ministre délégué chargé des Comptes publics a souligné que cette participation s’avère à la fois équitable et nécessaire dans le nouveau contexte des finances publiques. Quelles conséquences pour les organismes de formation ? Cette décision ne change pas directement le panier moyen des stagiaires mais peut bien évidemment démotiver les prospects. La mise en place de cette mesure pourrait influencer le modèle économique de nombreux organismes, mais il faut garder à l’esprit que cette mesure visera uniquement les salariés, Gardons aussi à l’esprit les résultats de l’enquête sur l’utilisation du CPF en 2023 qui mettent par exemple en exergue que plus de 20% des stagiaires aurait été prêt à payer entièrement leur formation. Nous vous invitions à vous pencher sur cette enquête qui est très intéressantes pour la mise en place de votre business plan ! Cette nouvelle règle pourrait démotiver quelques entrepreneurs à se lancer et ainsi laisser plus de place pour de nouveaux organismes. Bon… on a l’impression de que Monsieur Durain n’aime pas trop ce reste à charge ! C’est pour quand ? Olivier DUSSOPT a annoncé la possibilité d’une mise en œuvre à partir du Printemps 2024, après avoir rassemblé les différentes parties prenantes autour de la table. Toujours envie de créer votre organisme de formation ?

Non classé

Combien de temps faut-il pour obtenir Qualiopi ?

La certification Qualiopi constitue un défi significatif pour de nombreux organismes de formation. Depuis sa mise en place en 2018, cette certification est devenue une exigence incontournable pour tous les organismes de formation professionnelle aspirant à accéder aux financements publics et mutualisés dédiés à la formation professionnelle. Dans cet article nous allons découvrir Quels sont les délais moyens et habituels pour obtenir le Qualiopi ? Quelles sont les étapes clés du processus et les ressources nécessaires à mobiliser ? La durée de préparation dépend de vous La préparation à Qualiopi dépend principalement de vous en tenant compte de la maturité et de la taille de votre organisme, ainsi que des ressources que vous pouvez mobiliser pour cette certification. La maturité de votre organisme La première chose à prendre en compte est la maturité de votre organisme en matière de démarches qualité. Avez-vous déjà mis en place un système qualité, et si oui, selon quels critères ? Est-il maintenu à jour, et de quelle manière ? Ce sont les premières interrogations à envisager lors de votre approche de Qualiopi. L’inscription au registre du DataDock constitue évidemment un critère initial à prendre en considération. Si vous avez rigoureusement respecté les 21 critères exigés, vous disposez probablement d’une solide base de travail. De plus, avoir engagé préalablement une démarche qualité autonome avant Qualiopi peut également faciliter l’ajustement de votre structure aux critères du Référentiel National Qualité (RNQ). La taille de votre organisme La taille de votre organisme représente également un paramètre important à considérer dans le contexte de Qualiopi. Il est évident qu’un organisme de formation dirigé par un seul acteur indépendant aura des défis différents de ceux d’un vaste organisme de formation employant plusieurs dizaines de salariés. Plus le nombre d’acteurs impliqués est élevé, plus la mise en place du système qualité peut demander un temps substantiel. Les ressources à mobiliser La dernière variable à considérer concerne les ressources déployées pour instaurer la certification Qualiopi. C’est fréquemment un défi pour les organismes de formation indépendants qui doivent mettre en place le système qualité imposé par Qualiopi en parallèle de leur activité de formation. Qualiopi demande du temps et une grande rigueur, constituant le minimum nécessaire pour obtenir la certification. Ces trois aspects représentent les critères essentiels pour évaluer la rapidité avec laquelle votre organisme pourra obtenir l’accréditation Qualiopi. En les considérant, vous serez en mesure d’estimer le temps de préparation nécessaire, voire d’accélérer le processus si vous ressentez un éventuel retard. Délai de mise en place de Qualiopi Il est impératif de prévoir un délai minimum d’un mois pour mettre en place votre démarche qualité, quelles que soient la taille de votre organisme ou ses ressources disponibles. Certains indicateurs, tels que l’indicateur 1 concernant la publicité des informations liées à vos actions de formation, peuvent nécessiter la mobilisation de divers acteurs et ressources. Par exemple, des modifications sur votre site Internet peuvent être nécessaires, impliquant ainsi le recours à des ressources externes. Dans ce contexte, un mois apparaît comme un délai de préparation raisonnable. Il existe d’autres alternatives, telles que recourir à un expert qualité dédié. My OF met à votre disposition l’un de ses experts qui prend en charge votre dossier, veillant à élaborer un processus qualité conforme pour chacun des indicateurs. Cela représente également une solution clés en main pour vous.

Non classé

Version 9 du guide référentiel qualiopi

Le 23 novembre dernier, la publication de la version 8 du référentiel national Qualiopi a apporté des clarifications sur les niveaux attendus, a inclus de nombreux exemples de preuves, et a détaillé les adaptations pour les nouveaux intervenants. En moins de deux mois après cette parution, le Ministère a récemment diffusé la version 9 le 8 janvier 2024. Cette mise à jour intègre les modifications introduites par le Décret du 28 décembre 2023, lequel encadre la sous-traitance et impose aux sous-traitants d’obtenir la certification Qualiopi pour les actions éligibles au compte personnel de formation (CPF). Quels sont les changements introduits par cette version 9 par rapport à la version 8 ? En quoi cela affecte-t-il les organismes de formation et les formateurs en situation de sous-traitance ? Les enjeux de le version 9 À compter du 1er avril 2024, toute personne ou organisme responsables de la mise en œuvre d’une action éligible au CPF doit impérativement être détenteur de la certification Qualiopi, comme prévu par les dispositions de ce décret. Il est essentiel de souligner que toutes les obligations liées à la sous-traitance doivent être rigoureusement observées. La version 9 du Guide national de lecture qualité inclut des éclaircissements sur ces nouvelles obligations ainsi que sur les procédures d’audit des sous-traitants. Ces directives entreront en vigueur à partir du 8 mars 2024. Examinons de manière détaillée, indicateur par indicateur, les obligations et les situations particulières. Télécharger la version 9 du référentiel national de qualité Les indicateurs non applicables Les sous-traitants ne sont pas soumis aux indicateurs 1, 2 et 3. Ces aspects, qui touchent à la communication envers le public et aux résultats des formations, sont exclusivement destinés au donneur d’ordre, en toute cohérence. Les indicateurs obligatoires Les indicateurs 4, 6, 8, 10, 11, 12, 17, 18, 19, et de 21 à 25, 27, 31 et 32 sont applicables de manière uniforme aussi bien pour le sous-traitant que pour le donneur d’ordre. Les exceptions Les indicateurs 7, 9, 13, 16 et 28 sont assujettis aux conditions stipulées dans le contrat de mission. En fonction de la nature de la mission confiée au sous-traitant, certains indicateurs peuvent ainsi ne pas trouver d’application. Les particularités de ces spécificités sont détaillées ci-dessous. Les certifications professionnelles Les indicateurs 7 et 16 ne feront l’objet d’aucune évaluation si la prestation confiée n’inclut pas une préparation à l’obtention d’une certification inscrite au RNCP. Les formations en alternance ou en situation de travail Les indicateurs 13 et 28 ne seront pas examinés si la prestation confiée ne correspond pas à une formation en alternance ou en situation de travail (tel que l’AFEST, etc.).

Non classé

Comment obtenir un numéro de déclaration d’activité (NDA) ?

La surveillance de la formation professionnelle est rigoureuse, avec les DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) imposant aux formateurs diverses procédures réglementaires pour leur activité. La déclaration d’activité constitue l’une de ces démarches, essentielle pour obtenir un numéro de déclaration d’activité, un élément indispensable dans l’exercice du métier de formateur professionnel. Explorez l’importance de ce numéro et les étapes nécessaires pour l’acquérir. Qu’est-ce que le numéro de déclaration d’activité ? L’obtention du Numéro de déclaration d’activité (NDA) est une condition légale pour exercer l’activité de formation professionnelle et vous permettra de devenir un organisme de formation. Conformément aux informations disponibles sur le site du service public, les prestataires de formation professionnelle doivent déposer une déclaration initiale d’activité auprès de la DREETS. Ce numéro confirme le statut juridique du formateur et légitime son activité de formation vis-à-vis de la DREETS (anciennement DIRECCTE) de sa région. Il doit figurer sur les factures, devis, bons de commande, contrats et conventions de formation, constituant ainsi une composante essentielle des documents et communications professionnelles. La déclaration d’activité intervient après la validation du statut juridique, la réception du SIREN et l’obtention du premier contrat avec un client. Les caractéristiques du NDA Après la réception des pièces justificatives, la DREETS procède à la vérification de la validité du dossier. La réception d’un récépissé confirme la conformité aux conditions d’enregistrement et comporte le numéro attribué. Le Numéro de déclaration d’activité (NDA) se compose de 11 chiffres, comprenant : Dans les documents officiels, ces chiffres sont précédés des termes « Enregistrée sous le numéro… ». Pourquoi récupérer un NDA ? La prestation de formations sur le territoire français est soumise à une réglementation rigoureuse en raison de l’obligation nationale de formation continue, considérée comme un levier essentiel pour le développement économique. Cette exigence explique la mise en place de mesures de sécurité. L’État accorde une importance primordiale au secteur de la formation, et pour surveiller celui-ci, le gouvernement a instauré une entité dédiée, à savoir la DREETS. Les formateurs qui aspirent à dispenser des formations professionnelles et à bénéficier de financements se manifestent donc pour devenir un Organisme de Formation (OF). Ce processus aboutit à l’obtention d’un numéro de déclaration d’activité. Les obligations relatives à la déclaration d’activité L’acquisition d’un numéro de déclaration entraîne les obligations stipulées par la déclaration d’activité, conformément aux dispositions des articles L6351-1 du Code du Travail. Le formateur met en place sa comptabilité en distinguant les dépenses et les revenus, notamment dans le contexte d’activités multiples. Il élabore un règlement intérieur, nomme un commissaire aux comptes selon les critères propres aux Organismes de Formation (OF), et se conforme aux règles d’information et de contractualisation avec les clients. De plus, il effectue chaque année un bilan pédagogique et financier (BPF) qui compile les données retraçant son activité de formation, telles que l’origine des fonds de financement, les heures de formation et le nombre de participants. Comment obtenir le numéro de déclaration d’activité ? La demande de déclaration d’activité se déroule en ligne depuis septembre 2021, quelle est la démarche à suivre ? Pour obtenir votre numéro de déclaration d’activité par télédéclaration, vous devez fournir les éléments suivants : En l’absence de casier judiciaire, vous pouvez tout de même constituer votre dossier. Ensuite, complétez la demande sur votre espace Mon Activité Formation. Le processus d’obtention de votre Numéro de Déclaration d’Activité (NDA) nécessite généralement une réponse administrative dans environ un mois. Si vous ne recevez pas de retour, considérez votre demande comme acceptée et attendez la réception de votre courrier d’enregistrement. La déclaration doit être effectuée dans les 3 mois à compter de la date de signature de la première convention de formation. Le dépôt du dossier en ligne doit suivre les indications du manuel de télédéclaration. Après la période d’attente, vous recevrez un courrier vous attribuant votre numéro de déclaration d’activité. Si vous souhaitez faire votre demande de NDA, n’hésitez pas contacter l’équipe My OF.En savoir plus

Non classé

Analyse des modifications des versions V8 et V9 par rapport à la V7

La version 8 avait introduit des modifications importantes qui ont des répercussions sur tous les prestataires soumis à l’audit.La version 9 apporte des ajustements spécifiques uniquement pour les sous-traitants participant à l’audit. La mise à jour du Guide du Référentiel National Qualité Qualiopi a apporté plusieurs changements significatifs dans les versions V8 et V9 par rapport à la V7. Voici un résumé des modifications principales : Modifications de la Version 8 (V8) par rapport à la V7 1.Évaluation adaptée aux caractéristiques de la formation : Personnalisation de l’évaluation par les auditeurs en fonction des particularités de chaque formation, qu’elle soit de courte ou longue durée, individualisée, cataloguée, certifiante ou non certifiante. 2. Définition des nouveaux intervenants : Clarification des critères définissant les nouveaux acteurs dans le domaine de la formation. 3. Renforcement des exigences pour les formations certifiantes : Les formations certifiantes doivent désormais être plus transparentes et alignées sur les normes nationales, en particulier pour les indicateurs 1 et 5. 4. Ajustement des exemples de preuves : Révision des exemples de preuves associés à certains indicateurs, tels que l’indicateur 12, mettant l’accent sur les outils pédagogiques favorisant l’interactivité des stagiaires. 5. Ajustement du périmètre d’application : Extension de l’application de l’indicateur 12 aux formations de plus de 2 jours. 6. Élargissement des exemples de preuves : Extension des exemples de preuves pour les indicateurs 18 et 30, prenant en compte la complexité des processus de formation. Si vous souhaitez en savoir plus voir l’article ici Modifications apportées par la V9 par rapport à la V7 1. Possession de certifications professionnelles RNCP/RS pour les sous-traitants : Les sous-traitants doivent détenir les certifications professionnelles appropriées pour les actions de formation qui leur sont confiées. 2. Obligations contractuelles : Il est impératif d’avoir une formalisation écrite pour chaque contrat de sous-traitance, comprenant des éléments spécifiques. 3. Portée des prestations auditées : Ajustement de la portée des prestations auditées dans l’échantillon pour les organismes intervenant en sous-traitance. 4. Application d’indicateurs en fonction du contrat pour les sous-traitants : Les indicateurs 7, 9, 13, 16 et 28 sont appliqués en fonction du contrat de mission lors de la prestation échantillonnée. 5. Exigences spécifiées pour certains indicateurs pour les sous-traitants : Des exigences particulières sont définies pour les indicateurs 5, 26 et 30 lorsque des organismes interviennent en sous-traitance. Ces ajustements augmentent la transparence et renforcent les critères de qualité des formations, en mettant particulièrement l’accent sur les sous-traitants et les formations certifiantes. Décryptage à consulter directement ici

Non classé

Comment réaliser une vérification de service fait sur EDOF ?

Dans le cadre de la vérification de service fait, l’organisme de formation est amené à fournir des documents attestant la réalisation de la formation et la conformité avec les éléments déclarées dans EDOF. En effet, l’indication par l’organisme de formation des dates de début et de fin de la formation, ainsi que du niveau d’avancement de la formation, constitue une déclaration officielle de l’exécution du service Découvrons ensemble les conditions à respecter afin de permettre la vérification de la nature de la formation et la réalisation de celle-ci Déclarer l’entrée en formation L’organisme doit déclarer la date d’entrée effective du stagiaire en formation, en respectant un délai de trois jours ouvrés. Déclarer la sortie de formation Lorsque l’OF déclare la sortie de formation, il doit indiquer également la date effective de sortie de formation du stagiaire en respectant le délai de trois jours ouvrés. A savoir, la sortie de formation n’est pas enregistrée tant que l’organisme de formation n’a pas déclaré le service fait. Déclarer le service fait Une fois que la date de fin de formation est indiquée, l’organisme de formation atteste de l’achèvement total ou partiel du parcours par le stagiaire. En cas de réalisation partielle, il précise les éléments suivants : Transmettre les documents pour attester le service fait pour le suivi en présentiel : pour le suivi à distance : La validation du service effectué est effectuée par les services de la Caisse des Dépôts. Cette validation s’effectue automatiquement dans un délai de cinq jours ouvrés, sauf en cas de vérification du service accompli. Une fois que la Caisse des Dépôts a validé le service accompli, le dossier peut être facturé, et l’organisme de formation est autorisé à transmettre les informations de facturation. Pour des informations détaillées, veuillez consulter le guide intitulé « Facturation et règlements »

Non classé

Pourquoi créer un CFA ?

Créer un Centre de Formation d’Apprentis représente une opportunité exceptionnelle si vous souhaitez former des apprentis en fonction des besoins spécifiques de votre entreprise. En effet, vous aurez la liberté de définir le contenu des formations et de garantir leur qualité en sélectionnant les tuteurs parmi vos employés qualifiés, capables de partager leurs connaissances. Un autre avantage notable est que l’ouverture d’un CFA vous permettra d’assurer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences au sein de votre entreprise. La création d’un CFA d’entreprise offre la possibilité d’atteindre divers objectifs, tels que le recrutement de candidats, le développement des compétences des salariés, et la promotion de la culture d’entreprise Créer un CFA peut vous permettre de Chez My OF, nous vous accompagnons dans la création d’organismes de formation, de CFA, BPF et dans la mobilisation de financements tels que les OPCO et le CPF. Contactez nous pour obtenir des conseils personnalisés pour votre projet de création d’organisme de formation.

Retour en haut